69e Conférence générale de l’AIEA : pour sa première participation, l’ASNR s’affirme comme un acteur clé de la scène internationale
Du 15 au 19 septembre 2025, l'ASNR, représentée par son président, ses commissaires, son directeur général et plusieurs autres membres, a participé à une série de réunions et d’entretiens à Vienne, en marge de la 69e Conférence générale de l'AIEA.
Au cours de cet événement, environ 25 entretiens bilatéraux ont eu lieu avec les responsables des autorités de sûreté nucléaire de l'Afrique du Sud, de l'Allemagne, du Brésil, de la Chine, de la Corée du Sud, de l'Égypte, des Émirats arabes unis, des États-Unis, de la Finlande, du Ghana, de la Hongrie, du Kenya, du Maroc, du Nigeria, des Pays-Bas, des Philippines, de la Pologne, de la République tchèque, du Royaume-Uni, de Singapour, de la Slovaquie, de la Slovénie, de la Suisse, de l'Ukraine et du Vietnam. Des réunions avec le directeur général de l'AIEA, M. R. Grossi, la directrice générale adjointe, Mme K. Herviou, et plusieurs directeurs ont également été organisées. Le président de l'ASNR s’est également entretenu avec S.E. Mme Delphine Hournau-Pouëzat, ambassadrice, représentante permanente de la France auprès de l'Office des Nations unies et des organisations internationales à Vienne.
Dans un contexte international où plusieurs pays et autorités de sûreté ont entrepris des réformes de leurs réglementations et cadres de sûreté dans le but de faciliter le développement de nouveaux projets nucléaires, l'ASNR a promu et affirmé ses valeurs fondamentales : priorité à la sûreté et à la radioprotection, indépendance, transparence, et décisions fondées sur la science et la connaissance. Sûreté et efficacité ne doivent pas être opposées mais contribuent toutes deux à la performance industrielle.
Pierre-Marie Abadie a signé trois accords de coopération bilatéraux importants avec, respectivement, le Maroc, la Slovénie et les Émirats arabes unis.
L'ASNR a en outre échangé avec la Commission européenne sur différents thèmes dont la culture de sûreté, l'efficacité du régulateur et la réglementation de la fusion nucléaire.
Le directeur général de l'ASNR, O. Gupta (également vice-président de WENRA[1]) a participé à plusieurs réunions dans le cadre de cette association, notamment une réunion avec le bureau d’ETSON[2].
Le commissaire O. Dubois a participé à plusieurs réunions dans le cadre d'ETSON, en particulier avec le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne et la DDG K. Herviou.
La commissaire G. Pina a participé à une réunion avec la présidente du BfS[3] allemand au cours de laquelle l'initiative PIANOFORTE[4] et d'autres sujets d'actualité liés à la radioprotection ont été abordés.
Les trois « événements parallèles » organisés ou coorganisés par l’ASNR respectivement sur HERCA[5] (avec la participation du commissaire J-L Lachaume), sur la réglementation de la fusion nucléaire et sur la coopération avec les pays africains, ont attiré un large public. L'ASNR était également présente aux événements consacrés au rôle des organismes de réglementation dans la mise en place de projets de stockage géologique profond (J-L Lachaume) et au code de calcul TRANSURANUS dédié à la performance du combustible (O. Dubois).
Enfin, les commissaires G. Pina et S. Guénot Bresson ont participé à la réunion sur l'égalité hommes-femmes et à celle sur la récente attaque de drones sur Tchernobyl, présentée par l'Ukraine.
À l’occasion de la réunion des hauts responsables de la sûreté et de la sécurité, B.M. Ayadi, expert en intelligence artificielle, a présenté le projet d'utilisation à l'ASNR de techniques d'IA dans les analyses de sûreté.
Lors de la réunion de l'INRA[6], à laquelle a participé un représentant de l'AIEA et qui était présidée par Juan Carlos Lentijo, président de la CSN (Autorité espagnole de sûreté nucléaire), Pierre-Marie Abadie a présenté une mise à jour des thèmes prioritaires actuels à l'ASNR et a participé à une réflexion sur l'efficacité des régulateurs.
En conclusion, la Conférence générale de l'AIEA sert de point de rencontre annuel aux organismes de sûreté nucléaire du monde entier pour échanger et discuter, de manière formelle et informelle, sur des sujets critiques liés à la sûreté nucléaire et à la radioprotection. L'ASNR a été très active et visible tout au long de la semaine et ces échanges multiples lui ont permis de mieux faire connaître ses positions et de renforcer les relations avec ses partenaires. Elle s’impose comme un acteur clef de la sûreté nucléaire et de la radioprotection au niveau mondial.
[1] WENRA : Association des autorités de sûreté nucléaire d'Europe occidentale
[2] ETSON : Réseau européen des organismes techniques de sûreté
[3] BfS : Bundesamt für Strahlenschutz - Office fédéral de la radioprotection
[4] PIANOFORTE : Partenariat européen pour la recherche en radioprotection
[5] HERCA : Chefs des autorités compétentes européennes en matière de radioprotection : défis liés à la mise en œuvre pratique des normes internationales de radioprotection
[6] INRA : Association internationale des autorités de sûreté nucléaire





