Incendie dans un bâtiment administratif de la centrale nucléaire du Bugey (Ain)

Introduction
Le 29 mai 2025 à 17h55, le CNPE de Bugey (Ain) a déclenché un plan d’urgence interne (PUI) en raison d’un départ de feu dans un bâtiment administratif en cours de désamiantage (hors zone nucléaire). En conséquence, l’ASNR a gréé son centre de crise pour suivre l’évolution de la situation et le cas échéant conseiller les autorités sur la conduite à tenir.

Le 29 mai 2025 à 17h55, le CNPE de Bugey (Ain) a déclenché un plan d’urgence interne (PUI) en raison d’un départ de feu dans un bâtiment administratif en cours de désamiantage (hors zone nucléaire). En conséquence, l’ASNR a gréé son centre de crise pour suivre l’évolution de la situation et le cas échéant conseiller les autorités sur la conduite à tenir. 

Les pompiers sont intervenus. Le feu a été déclaré éteint à 19h17, un blessé léger est à déplorer qui n’a pas nécessité d’évacuation médicale. Le site a activé ses systèmes de rétention des eaux d’extinction pour éviter toute atteinte à l’environnement. Cet incendie n’a eu aucun impact sur le fonctionnement des réacteurs.

L’ASNR a désactivé son centre de crise à 20h45 mais continue de suivre la situation.

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Recrutement, formation : l’UMN et l’ASNR signent un partenariat

Introduction
Le partenariat de trois ans signé entre l’ASNR et l’UMN le 12 mai dernier a pour principaux objectifs de contribuer à l’attractivité de nos métiers et de nos compétences et s’assurer que les enjeux de sûreté et de radioprotection soient pris en compte au bon niveau dès les formations.
Partenariat UMN ASNR 2025 : signature
Pierre Marie ABADIE, Président de l'ASNR, et Hélène BADIA, Présidente de l’UMN

Le partenariat de trois ans signé entre l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection et l’Université des Métiers du Nucléaire (UMN) le 12 mai dernier a pour principaux objectifs de contribuer à l’attractivité de nos métiers et de nos compétences et s’assurer que les enjeux de sûreté et de radioprotection soient pris en compte au bon niveau dès les formations. Il vise à renforcer la visibilité de nos offres d’emploi et de nos formations, à mieux faire connaître les opportunités de carrière de l’ASNR et à faire partager notre expertise dans nos domaines d’excellence, la sûreté nucléaire et la radioprotection, dans le cadre notamment de formations diplômantes. 

L’UMN, association créée par les grands acteurs de la filière nucléaire française (France Relance, l'UIMM et France Industrie), a pour objectif - dans le contexte de la relance du nucléaire en France - de mettre en œuvre des actions visant à attirer, former et recruter les quelques 100 000 emplois requis d’ici 2033.

« L’exploitant est le premier responsable de la sûreté ; à ce titre, il doit l’intégrer dans tous ses métiers et ses pratiques. Il est donc essentiel que les enjeux de sûreté et de radioprotection soient pris en compte au bon niveau dès les formations. À cet égard, la sureté nucléaire est un bien commun qui doit être partagé par tous, industriels, parties prenantes et Autorité. Cela est à distinguer de notre mission de contrôle qui elle réclame indépendance entre le contrôleur et le contrôlé. » - Pierre Marie Abadie.

L’enjeu pour l’ASNR, est de contribuer à la diffusion de la culture de sûreté nucléaire et de la radioprotection en participant notamment, dans ses domaines de compétences en sûreté nucléaire et radioprotection, aux actions lancées par l’UMN dans le domaine de l’enseignement, en particulier dans la conception et le déploiement du Passeport Nucléaire dans les formations diplômantes initiales.

L’ASNR participera également à des événements, par exemple la Semaine des métiers du nucléaire et à des activités de formation et de sensibilisation à destination de parties prenantes (professeurs, conseillers d’orientation, conseillers France Travail, etc.) dans nos domaines de compétences.

Cet investissement de l’ASNR est crucial pour relever le challenge des compétences, diffuser la culture de sûreté dans le cadre de la formation et contribuer ainsi à maintenir au plus haut niveau la sûreté et la radioprotection.


Partenariat UMN ASNR 2025 : réunion
Photo de la réunion
Hélène BADIA, Présidente de l’UMN
Hélène BADIA, Présidente de l’UMN
Saoussen THIERRY, Délégué Compétences de l’UMN
Saoussen THIERRY, Délégué Compétences de l’UMN
Partenariat UMN ASNR 2025 : photo de groupe

Photo de groupe : de gauche à droite, Philippe POUBEAU, Correspondant Ile de France de l’UMN, Jean-Paul DAUBARD, Directeur de l’Université de la sûreté nucléaire et de la radioprotection (USNR), Hélène BADIA, Présidente  de l’UMN, Pierre Marie ABADIE, Saoussen THIERRY, Délégué Compétences de l’UMN, Nathalie BOLTEAU, Cheffe du Service du Management des compétences et de l’Enseignement à l’USNR, Halimatou SY SAVANE-DIALLO, Directrice de Cabinet de l’UMN, Patrice DESCHAMPS Conseiller aux partenariats et à la coordination interne ASNR, Emmanuelle BELLANGE, Directrice des Ressources Humaines

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L'ASNR à la 11ème édition des « Euratom Research and Training Conferences » et au forum SNETP 2025, du 12 au 16 mai à Varsovie

Introduction
La 11e édition des conférences en recherche et formation d’Euratom, organisée sous les auspices de la présidence polonaise du conseil de l’Union européenne, a eu lieu du 12 au 16 mai à Varsovie. Le forum SNETP 2025 s’est tenu dans le cadre de cette conférence.
Forum SNETP - Intervention d'Olivier Dubois (ASNR)
Intervention d'Olivier Dubois (ASNR)

La 11e édition des conférences en recherche et formation d’Euratom (FISA et Euradwaste), organisée sous les auspices de la présidence polonaise du conseil de l’Union européenne, a eu lieu du 12 au 16 mai à Varsovie. Le forum SNETP 2025 s’est tenu dans le cadre de cette conférence. L’ASNR est l’un des 130 membres de SNETP (industriels et acteurs de la recherche du secteur nucléaire) et siège à son governing board. Cette association européenne travaille en faveur de l'innovation dans le domaine nucléaire et en particulier dans la sûreté.

Ce rendez-vous important de la recherche et de l’innovation a rassemblé une large communauté d’industriels et d’organismes de recherche et développement (R&D) européens : plus de 600 participants cette année, dont un nombre important de représentants français d’EDF, du CEA, de Framatome, d’Orano et d’autres…

Forum SNETP - Intervention de Jean-Christophe Gariel (ASNR)
Intervention de Jean-Christophe Gariel (ASNR)

L’ASNR a été fortement présente durant ces cinq jours, avec notamment les interventions d’Olivier Dubois, commissaire, qui a présenté l’ASNR, ses missions, ses principaux enjeux dans les années à venir relatifs au programme EPR2, aux SMRs et à la prolongation de la durée de fonctionnement des réacteurs, et ses implications dans les travaux collaboratifs de recherche européens, et de Jean-Christophe Gariel, Directeur général adjoint, en sa capacité de coordinateur de PIANOFORTE.

Cette conférence a été notamment l’occasion pour les participants d’échanger sur les thèmes principaux qui seront retenus pour l’appel à projet Euratom 2026-2027. En effet, les conclusions de cet événement permettent à la Commission européenne de préciser les priorités, dans le sens des besoins exprimés, de l’appel à projet qui est en cours de finalisation et qui sera lancé prochainement.

Le projet Mithygène récompensé

Prix FISA EURADWASTE 2025 de l’Innovation
Prix FISA EURADWASTE 2025 de l’Innovation

Lors de la conférence FISA EURADWASTE 2025, Ahmed Bentaib, en tant que coordinateur du projet RSNR/MITHYGENE a reçu le premier prix de l’Innovation dans la catégorie sûreté.

Ce prix d’une valeur de 50 000 euros récompense le développement du prototype COMOS pour la mesure et la surveillance de la composition de l’atmosphère de l’enceinte de confinement en situation d’accidents, notamment graves.

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Exposition de la population aux rayonnements ionisants due aux actes d’imagerie médicale diagnostique réalisés en France en 2022

Introduction
Conformément aux missions qui lui sont confiées par le code de la santé publique, l’ASNR analyse tous les cinq ans, l’exposition de la population française aux rayonnements ionisants due aux examens d’imagerie médicale diagnostique. La nouvelle édition de ce bilan, appelé ExPRI, porte sur l’année 2022.

Conformément aux missions qui lui sont confiées par le code de la santé publique, l’ASNR analyse tous les cinq ans, l’exposition de la population française aux rayonnements ionisants due aux examens d’imagerie médicale diagnostique.

La nouvelle édition de ce bilan, appelé ExPRI (Exposition de la population aux rayonnements ionisants), porte sur l’année 2022. Ce rapport propose une analyse par modalité d’imagerie (radiologie conventionnelle, dentaire, scanographie, médecine nucléaire et radiologie interventionnelle à visée diagnostique), par région anatomique explorée, par âge et par sexe. Il est réalisé à partir des actes d’imagerie diagnostique extraits d’un échantillon représentatif des bénéficiaires de l’assurance maladie. 

> Télécharger l'édition 2025 du rapport ExPRI (PDF 3,44 Mo)

A retenir

La nouvelle édition du rapport ExPRI présente l’évolution de l’exposition de la population française en imagerie diagnostique en 2022 comparativement au bilan précédent qui portait sur l’année 2017. Ses principales conclusions sont les suivantes :

  • La fréquence d’actes passe de 1 181 à 1 083 actes pour 1000 bénéficiaires entre 2017 et 2022, ce qui représente une diminution de 8 %. Cette baisse globale est principalement due à une diminution d’environ 19 % des actes de radiologie conventionnelle. Les fréquences d’actes en scanographie et en médecine nucléaire diagnostique ont, quant-à-elles, augmenté d’environ + 11 % et + 22 %, respectivement.
  • La dose efficace annuelle moyenne par bénéficiaire a très légèrement augmenté entre 2017 et 2022 (+2,6 %) et passe de 1,53 mSv à 1,57 mSv. Cette augmentation est essentiellement liée aux actes de scanographie et de médecine nucléaire, qui entrainent des doses plus élevées, et pour lesquels la proportion a augmenté sur la période au regard de la radiologie conventionnelle.
  • Près de 43 % de la population a bénéficié, en 2022, d’un ou plusieurs actes diagnostiques. La proportion de femmes exposées est très nettement plus élevée que celle des hommes : 47,3 % contre 37,8 %. La proportion d’individus exposés au sein de la population dépend fortement de l’âge, d’environ 15 % pour les plus jeunes enfants à un peu moins de 70 % pour les femmes âgées d’environ 65 à 74 ans et environ 55 % pour les hommes âgés d’environ 65 à 84 ans.
  • Cette population effectivement exposée a bénéficié en moyenne de 2,54 actes au cours de l’année 2022. Ce nombre est variable selon l’âge : les enfants de moins de 10 ans ont eu en moyenne moins de 2 actes annuels, les adultes de plus de 75 ans environ 3,4.
  • La dose efficace individuelle cumulée par cette population exposée en 2022 était en moyenne de 3,7 mSv. La distribution de cette dose est extrêmement hétérogène : la moitié a reçu une dose inférieure ou égale à 0,1 mSv, 75 % a reçu une dose inférieure à 1,9 mSv, tandis que les 5 % les plus exposés ont reçu une dose supérieure à 18,6 mSv.

Pour aller plus loin

Trois sujets d’intérêt ont fait l’objet d’analyses complémentaires :

CBCT dentaire :

Compte-tenu du développement rapide du CBCT dentaire (cone beam computed tomography), la radiologie dentaire a été analysée de manière plus spécifique. Les données montrent en effet une forte augmentation (56 %) du nombre d’actes de CBCT dentaire entre 2017 et 2022, à mettre toutefois en regard d’une utilisation faible (une dizaine d’actes pour 1000 bénéficiaires) par rapport à la radiographie panoramique dentaire (une centaine d’actes pour 1000 bénéficiaires). La radiographie panoramique dentaire est également en augmentation de 11 %. À l’inverse, le scanner de la face (dentascan), peu utilisé (moins de 6 actes pour 1000 bénéficiaires), est en diminution de 16 %.

Comparaison à l’international :

Les données françaises issues des rapports ExPRI ont été comparées à celles au niveau mondial issues du dernier rapport de l’UNSCEAR, paru en 2022, sur les données 2009-2018. De manière générale, les tendances sur les fréquences d’actes et les doses efficaces moyennes individuelles au niveau français sont similaires à celles observées au niveau mondial en particulier pour les pays à niveau de revenu comparable.

Impact de l’épidémie de COVID-19 :

Entre la publication du précédent rapport ExPRI qui concernait les données de l’année 2017 et celle du présent rapport relatif aux données de 2022, la France a été touchée par l’épidémie de COVID-19. Aussi, l’impact de cette épidémie sur l’exposition en imagerie diagnostique a été étudiée spécifiquement sur l’année 2020, la plus touchée par l’épidémie. Les données montrent qu’en avril 2020, mois le plus impacté du fait du confinement, le nombre d’actes diagnostiques utilisant les rayonnements ionisants a baissé d’environ 70 % par rapport à l’attendu. Le nombre d’actes sur la totalité de l’année 2020 est inférieur de 10 % par rapport à l’attendu, et a eu pour conséquence une diminution de la dose annuelle moyenne par bénéficiaire d’environ 8 % (1,44 mSv en 2020).

 

> Télécharger l'édition 2025 du rapport ExPRI (PDF 3,44 Mo)

> Accéder aux éditions précédentes d'ExPRI

Contact presse

Pascale Portes
01 58 35 70 33
pascale.portes@asnr.fr

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55ᵉ réunion de l'International Nuclear Regulators Association (INRA) à Paris sous la présidence de l’ASNR

Introduction
Les 5 et 6 mai 2025, l’association INRA qui regroupe les responsables de neuf autorités de sûreté nucléaire a organisé, à Paris, sa 55e réunion. Cette réunion, sous la présidence de Pierre-Marie Abadie, président de l’ASNR...

Les 5 et 6 mai 2025, l’association INRA qui regroupe les responsables de neuf autorités de sûreté nucléaire(1)  a organisé, à Paris, sa 55e réunion. Cette réunion, sous la présidence de Pierre-Marie Abadie, président de l’ASNR, a été l’occasion pour les membres d’INRA d’échanger sur la situation en Ukraine, l’actualité au sein de leurs pays respectifs, les enjeux du changement climatique pour la sûreté des installations nucléaires et la fusion nucléaire.

55e réunion d'INRA à Paris sous la présidence de l'ASNR

L’état des installations nucléaires en Ukraine a été discuté, en présence de l’AIEA et de SNRIU, l’autorité de sûreté nucléaire ukrainienne. Les membres d’INRA ont notamment reconnu la situation très préoccupante de la sûreté de l’ensemble des installations nucléaires ukrainiennes, en particulier celle de la centrale nucléaire de Zaporijjia, tant au plan technique qu’au plan des facteurs humains et organisationnels, avec la présence permanente des forces militaires de Fédération de Russie sur le site. Ils ont également abordé l’état du réacteur n° 4 de Tchernobyl à la suite de la frappe, par un drone, le 14 février dernier, de l’arche assurant son confinement.

Pierre-Marie Abadie a présenté un état de l’organisation de l’ASNR à la suite de sa création le 1er janvier 2025. Il a détaillé les étapes réglementaires et le rôle de l’ASNR dans le cadre des essais de démarrage et de la montée en puissance du réacteur EPR de Flamanville, et mentionné l’instruction par l’ASNR de la demande d’autorisation de création de l’EPR2 de Penly. P.M. Abadie a rappelé le processus d’examen périodique de sûreté appliqué en France, en présentant notamment la position de l’ASNR sur les orientations du 5e réexamen périodique des réacteurs de 900 MWe et les réflexions concernant la poursuite de l’exploitation au-delà de 60 ans. Il a enfin présenté l’état d’instruction réglementaire des différents projets de SMR en France, l’avancement de l’instruction du projet Cigéo et les décisions du gouvernement de construction de nouvelles installations de retraitement du combustible usé après 2040.

En présence de François-Marie Bréon, expert climatique et membre du GIEC(2), les membres d’INRA ont échangé sur les enjeux liés au changement climatique, en reconnaissant la nécessité de prendre en compte ses conséquences sur la sûreté des installations nucléaires, notamment celles en construction, les incertitudes liées à la connaissance scientifique des phénomènes climatiques et l’échelle de temps à considérer. L’échange a montré une grande communauté de vue sur la prise en compte de ces enjeux.

INRA visite l'installation ITER

Visite de l’installation expérimentale de fusion ITER

Un échange sur la fusion nucléaire a permis aux membres de d’INRA d’aborder les différentes approches en matière de réglementation. P.M. Abadie a ainsi indiqué, en s’appuyant sur le contrôle de l’installation expérimentale de fusion ITER, que l’ASNR considérait que le cadre réglementaire existant en France pour le contrôle des installations nucléaires était adapté au contrôle des installations de fusion nucléaire. Ce cadre offre la flexibilité nécessaire pour un encadrement proportionné aux enjeux, en déclinant de manière adaptée des standards de sûreté établis sous couvert du traité Euratom. En conséquence, l'ASNR n’est pas favorable à l'établissement d'un cadre réglementaire spécifique pour les installations de fusion qui serait indépendant du cadre général des installations nucléaires. A titre de comparaison, le BMUV a, pour sa part, indiqué que les installations nucléaires de fusion n’étaient pas couvertes par la réglementation applicable aux installations nucléaires mais par celle concernant la radioprotection. La discussion a porté sur la nécessité de réglementer ces installations de manière adéquate et proportionnée, et de traiter les enjeux de confinement des matières, de matériaux activés et de déchets.

A l’issue de la réunion, la présidence d’INRA a été confiée, pour une durée d’une année, à Juan Carlos Lentijo, président du CSN.

Les membres d’INRA se sont ensuite déplacés sur le site de Cadarache où ils ont pu visiter, le 7 mai, l’installation expérimentale de fusion ITER. La division de l’ASNR de Marseille, également présente, a expliqué son rôle en matière de contrôle de terrain qu’elle réalise, à travers notamment ses inspections sur site.

1. INRA (International Nuclear Regulators Association) regroupe les responsables de neuf autorités de sûreté nucléaire : ASNR (France), BMUV (Allemagne), CSN (Espagne), CCSN (Canada), NRA (Japon), NRC (États-Unis), NSSC (Corée), ONR (Royaume-Uni) et SSM (Suède).

2. Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat

Les membres d’INRA visitent ITER
Les membres d’INRA à Cadarache pour la visite d'ITER
INRA visite l'installation ITER
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Les modalités de publication des avis d’expertise de l’ASNR

Introduction
L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) détermine les nouvelles modalités de publication de ses avis d’expertise pour répondre à sa mission d’information du public et à la mise en œuvre de la transparence.

L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) détermine les nouvelles modalités de publication de ses avis d’expertise pour répondre à sa mission d’information du public et à la mise en œuvre de la transparence.

L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) assure, au nom de l’État, le contrôle des activités nucléaires civiles en France. Elle exerce également les missions de recherche, d’expertise, de formation et d’information du public dans les domaines de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

La loi n° 2024-450 du 21 mai 2024 relative à l'organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour répondre au défi de la relance de la filière nucléaire réaffirme, dans son article 2, les principes d’information du public et de transparence de l’ASNR, concernant notamment la publication des résultats de ses expertises et des décisions auxquelles ils se rapportent.

À cet effet, l’ASNR met en place un processus de publication, en application des dispositions législatives et conformément à celles figurant aux articles 39 à 41 de son règlement intérieur.

Par ce processus, l’ASNR souhaite non seulement mettre à disposition les résultats de ses travaux d’expertise mais également apporter à la société une plus grande lisibilité entre les décisions et les expertises techniques sur lesquelles elles s’appuient.

Ainsi, l’ASNR publiera sur son site Internet et de manière concomitante ses décisions et les avis d’expertise associés.

Pour les projets de décision de l’ASNR qui comporteront une phase de consultation du public, la publication des avis d’expertise se fera au moment de la mise en consultation du projet de décision pour la pleine information du public sur les conditions qui ont conduit aux dispositions du projet de décision.

Pour les dossiers donnant lieu à plusieurs avis d’expertise, comme c’est le cas par exemple pour les dossiers de réexamens de sûreté d’installations nucléaires, l’ASNR publiera sur son site Internet, pour assurer la qualité de l’information du public en continu, les avis d’expertise correspondants dans le mois suivant leur finalisation. Il en sera de même pour les avis d’expertise non associés directement à une décision.
 

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